AN 1998 – LE DEBUT D’UNE LONGUE AVENTURE… avec Colette PORTELANCE.
Par Nora O Han
J’ai 53 ans et je viens d’obtenir mon diplôme de Licenciée en sciences psychologiques après 7 années d’études commencées en 1991.
Je suis à la recherche de quelque chose, mais je ne sais pas très bien quoi.
Si l’université m’a donné une sérieuse formation théorique et intellectuelle, il me semble qu’il me manque quelque chose pour travailler dans le sens qui est le mien, de façon humaniste.
Une amie me conseille vivement de suivre un séminaire avec Colette Portelance qui vient très bientôt en Belgique.
- Qui est-ce ? D’où vient-elle ? Je ne la connais pas.
- Fais-moi confiance, je suis certaine que tu vas tout de suite accrocher…
J’ai bien confiance en cette amie, malgré que nous nous connaissions depuis peu.
Colette PORTELANCE, québécoise, détentrice d’une maîtrise de l’université de Montréal et d’un doctorat en sciences de l’éducation de l’université de Paris, auteure de plusieurs livres[1], conférencière nationale et internationale, est formatrice de thérapeutes en relation d’aide au Centre de Relation d’Aide de Montréal (CRAM) et de l’Ecole Internationale de Formation (EIF) dont elle est la co-fondatrice avec son mari François Lavigne depuis 1989 .
Le jour venu, je me rends à l’endroit du séminaire.
Un bel hôtel près du cinquantenaire, je suis éblouie par le cadre, et je me sens bien, je comprendrai plus tard l’importance du cadre pour faire du travail sur soi.
Me prenant par la main, mon amie me conduit vers Madame Colette Portelance, je suis étonnée que ce soit si facile, je suis partagée.
A la fois je suis intimidée et en même temps heureuse que je sois présentée si rapidement.
Arrivée devant Colette, en quelques secondes, il se passe quelque chose d’indicible, d’intense, de fulgurant, qu’aujourd’hui encore j’aurais du mal à expliquer.
Son regard posé sur moi me donne l’impression d’être la plus importante et qu’il n’y a que moi qui existe pour elle en cette minute de première rencontre.
Je pourrais comparer cela à un « coup de foudre ».
Une certitude s’installe en moi en un éclair : « c’est bien ici que je dois me trouver aujourd’hui. »
Plus tard je comprendrai l’importance fondamentale accordée à « la relation » tant dans son approche thérapeutique que dans sa vie personnelle qui est basé sur le postulat que : « les plus grandes souffrances de l’être humain naissent de ses manques relationnels passés et présents, sur le plan affectif, et que ces souffrances se transforment en un mieux-être grâce à des expériences prolongées de relations profondes et authentiques.[2] »
Nous sommes une petite quarantaine, je prends une petite place dans un coin de la salle, parmi les sacs entassés derrière le groupe, le plus loin possible de l’animatrice…
J’ai vaguement dit bonjour à certaines personnes et je me sens en retrait.
Mon mental prend les commandes, malgré cette sensation de connexion, les phrases tournent dans ma tête : « Je n’en vaux pas la peine, c’est de la folie, tu n’as rien à faire ici … »
Ce qui me frappe, c’est le calme de Colette, sa merveilleuse chevelure, son sourire chaleureux, sa présence, son accent chantant qui me donne des frissons dans tout le corps.
Installée, un bic, un cahier…j’attends …
Je suis dans un espace un peu en suspension.
En attente de ce qui va se passer.
Consigne : « Inscrivez vos attentes pour cette journée »
J’écris : « je ne sais pas ce que j’attends ??? Ai-je le droit d’avoir des attentes autres que celles de voir ce qui va se passer, ce qui va être proposé. »
Pause.
Juste des soupirs épars, le crissement des crayons sur le papier, les feuilles qui se tournent…
Du silence émerge la voix de Colette : « …je ne peux pas répondre à toutes les attentes de toutes les personnes ici présentes et j’ai aussi mes objectifs… » et là, coup de tonnerre en moi, OUF !…
« … Alors je vous suggère de prendre vos attentes et de les transformer en objectifs. »[3]
Je suis ébahie, jamais je n’avais commencé un séminaire comme cela.
Souvent, il est demandé : « quelles sont vos attentes ? » il m’est arrivé de passer une matinée dans un séminaire à collecter des attentes de tous les participants, et de me retrouver à la fin du séminaire, et observer que pas la moitié des attentes n’avaient été satisfaites…et qu’en plus au cours du séminaire cela mettait en route une dynamique de jugements, de frustrations, de critiques au lieu de prendre du temps pour s’enrichir, et avancer.
Les objectifs, c’est plus concret mais ce n’est pas plus clair pour moi.
Toutefois, au vu de l’explication donnée, je vois vaguement ce que je peux formuler dans mon cahier.
Je me sens moins perdue que pour « les attentes ».
Le séminaire se déroule d’abord avec un exposé de toute grande qualité sur le thème du jour, dont je n’ai plus vraiment souvenance.
C’est surtout ce que j’ai vécu qui m’a totalement imprégnée.
Je perçois en elle une grande pédagogue, ce qui me rejoint profondément, étant enseignante comme elle le fut avant de créer le CRAM.[4]
Je suis pendue aux lèvres de Colette, l’enthousiasme m’étreint de toutes parts.
Je dis à l’intérieur : « oui, c’est cela, oui, je la rejoins.. » je suis ébahie, enthousiaste.
Nous recevons des questions auxquelles nous répondons dans nos cahiers puis invitation à partager à 2.
Je suis lente à aller vers une personne, je suis perdue dans tout ce groupe.
François, le mari de Colette peut travailler avec quelqu’un puisque nous sommes un nombre impair.
Je suis proche de lui, je dis que je veux bien travailler avec lui.
Rencontre aussi intense, écoute active sur un mode masculin, même chaleur humaine, même ouverture. Serait-ce la marque de fabrique de l’ANDC ???
Je n’aurais jamais pu imaginer qu’il était possible d’être écoutée, de se sentir entendue et reconnue comme je l’ai ressenti ce jour-là.
Vient le moment du partage en grand groupe sur le vécu, mon cœur se débat dans ma poitrine, je tremble de partout, et le mental dit : « faut laisser la place aux autres. Elle ne va pas me répondre. »
Je lève la main timidement et très subrepticement de peur quand même de devoir parler devant tout le monde. J’entends alors dans mon brouillard mental, (je ne comprendrai que plus tard que les phénomènes qui se manifestent à moi correspondent à des émotions) « Où est-ta place Nora ? » c’est là que tout a basculé.
Quelle question, quoi répondre ? Je ne sais pas, ce que je sens, c’est que les larmes commencent à couler et je ne sais vraiment pas pourquoi.
Déroutant. Et pourtant, cette fois c’est différent, Colette me regarde, en silence, elle attend, les larmes coulent le long de mes joues, je pleure, je sanglote même, ça me vient du fond du ventre, je n’arrive pas à endiguer ce flots semblant être intarissable…échange de regards furtifs, je n’ose la regarder tellement je suis prise par ce submergement inattendu, dont je ne comprends pas du tout l’irruption, et mon mental ne m’aide pas, il me laisse tomber.
Et puis, le calme s’installe, je reçois des paroles sur un ton chaleureux, sensible, et je suis profondément retournée de me sentir nourrie, et de recevoir une telle reconnaissance de mon vécu dans ce qui est appelé un « feedback ».[5]
Ce qui vient de se passer est le début d’une longue route vers moi-même.
Séminaire terminé, je fais l’acquisition du livre sur le thème : « La liberté dans les relations affectives » dédicacé le 22 février 2010.
A partir de ce jour, je veux la revoir, je veux retravailler avec elle, je me mets en quête d’autres séminaires, je pars à Paris, Strasbourg, Orléans.
Je ne regarde même pas les thèmes c’est la personne qui m’attire et sa façon d’être, de vivre, d’écouter attentivement, chaleureusement, silencieusement, dans un dialogue où il existe une présence palpable : « la relation » et une véritable congruence entre la personne et son message.[6]
Je viens de vivre une expérience qui ne ressemble en rien à tout ce que j’ai connu depuis quelques années.
Je pensais que j’aurais un exposé théorique purement abstrait.
Si celui-ci est bien présent, il est vivant clair, précis, émaillés d’exemples précis, de situations vécues, et exposées avec une telle authenticité et simplicité que j’en suis toute retournée.
Est-il possible de parler de soi sans se mettre en avant, mais tout simplement comme une illustration des propos théoriques expérimentés ? Et bien, oui, c’est ce que j’ai vécu dans ce tout premier séminaire avec Colette PORTELANCE.
Je viens de rencontrer, non pas une méthode à apprendre, mais une personne avec qui je viens de vivre une expérience d’apprentissage hors du commun pour moi.
Chaque personne a eu sa place, à chacune une attention toute particulière lui a été attribuée le temps qui lui a fallu pour s’exprimer, je retiens mon souffle à chaque fois, et à chaque fois, c’est comme si c’était à moi que Colette s’adressait .
« ..En pédagogie et en psychothérapie, pour que l’apprenant ou le client, intègre les connaissances enseignées, il doit être émotivement concerné par l’expérience. Ceci nous montre que ce qui retient un client en psychothérapie, ce n’est pas seulement la technique, mais l’attitude aimante et acceptante de l’intervenant. L’amour c’est la clé de la motivation qui favorise les changements… »[7]
Dans son exposé, elle parle d’elle, de son vécu de sa vie avec une authenticité et une congruence époustouflantes et tellement simple, comme quelque chose de normal, qui coule de source…
C’est passionnant, c’est éblouissant, c’est nourrissant.
Je ne me souviens pas d’avoir senti un tel remue-ménage émotionnel en moi depuis des années…quelque chose s’est réveillé en moi.
Le voyage a débuté… ma vie commence à changer…
Retrouvez moi dans la rubrique collaborateurs…
NORA
[1] Bibliographie en fin d’article
[2] in progamme du Centre Relation d’Aide de Montréal, année 2010-2011 p 6
[3] Colette Portelance :Relation d’Aide et Amour de Soi – Ed.CRAM, 5e tirage de la 4e édition (2007)La transformation des attentes en objectifs :.p 348 ss
[4] Centre de Relation d’Aide de Montréal : 1989
[5] l’expression du vécu de la personne qui a écouté l’autre.
[6] Colette Portelance :Relation d’Aide et Amour de Soi – Ed.CRAM, 5e tirage de la 4e édition (2007) p 119 ss
[7] Ibid, p 59 ss
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10 SECRETS DES COUPLES HEUREUX…
15 juin 2010 | Auteur: alain
S’il est un livre qui m’a « parlé » dans toutes les bibliothèques qu’il m’a été donné de parcourir, c’est celui trouvé un jour chez une amie « Rosine » dans le brabant wallon : Vivre en couple… et heureux, c’est possible, Éditions du CRAM, 1999 de Colette Portelance…
Imaginez vous ouvrir la première page d’un livre… et vous sentir « happé » par un tourbillon positif qui vous embarque et vous fait oublier ou vous êtes, ce que vous y faites… vous êtes dans le bouquin… et vous l’avaler purement et simplement…
C’est ce qu’il m’est arrivé… et ce qui a placé son auteur, Colette Portelance sur notre route…
L’un des tournants de ma vie… assurément !
Peut-on vivre heureux à deux et longtemps ?
Colette Portelance en est persuadée ! Depuis que j’ai eu la chance de la lire… moi aussi !!!
La psychothérapeute chevronnée mais aussi la marraine de notre blog livre les clés, simples, mais trop souvent oubliées d’une vie de couple accomplie.
Les gens heureux n’ont pas d’histoire, dit l’adage populaire.
Colette Portelance a choisi de nous prouver le contraire. Dans son ouvrage intitulé Vivre en couple… et heureux, c’est possible, notre spécialiste des relations humaines nous dévoile les secrets de réussite de ces gens «sans histoire » qu’elle a rencontrés. Des gens heureux à deux, même après quinze, vingt-cinq, voire quarante années de vie commune.
Un livre d’une limpidité et d’un bon sens exemplaires, qui parle d’expériences plus que de théorie.
De l’expérience en la matière, Madame Portelance en a elle-même à revendre: depuis plusieurs décennies, cette femme pétulante chemine avec son époux et collègue de travail, François Lavigne.
Parents et grands-parents, Colette et François sont heureux, mais pas ennuyeux, avec des hauts et des bas comme chez tous les amoureux qui se respectent.
Je lance un appel à Nora, notre « envoyé spéciale ANDC » pour lui demander de vous offrir un prochain article complémentaire… s’inspirant du non moins excellent bouquin de Yvan Phaneuf : « Un couple fort, une famille unie ».
Alain
Fruit de l’amour, du hasard et… d’un travail assidu
La réussite de son couple, comme celle de tous ceux qui ont nourri son livre, n’est pas le simple fruit de l’amour et du hasard. Mais aussi, surtout, celui d’un travail patient et assidu: «Le bonheur du couple n’est jamais donné, il se construit, les couples qui ont su cultiver le sentiment amoureux pendant des années le savent», prévient Colette Portelance. Pas question pour autant de militer farouchement contre le divorce: «Parfois, c’est la seule solution, car sans amour, le mariage peut détruire.»
Quoi qu’il en soit, on ne bâtit pas son couple sans connaître et intégrer les quelques clés essentielles que Colette Portelance développe dans son dernier ouvrage. Ce sont ces règles de vie qui permettent aux couples de s’adapter à la réalité et de traverser l’épreuve du temps, en passant de l’enfance à la maturité de leur relation amoureuse. Pour Lumière, Colette Portelance en a dressé les grandes lignes, que nous avons regroupées ici sous la forme de dix «secrets» à consommer… sans modération !
1. D’abord, y croire
Aujourd’hui, le couple apparaît trop souvent comme une espèce en voie de disparition, menacée par la peur de l’échec, de la souffrance, de l’engagement, de l’ennui, du divorce… Bref, le négatif prime, tant dans les médias que dans notre entourage. Osons renverser la vapeur! Car, nous
assure Colette Portelance, «le premier pas vers le bonheur durable du couple, c’est d’y croire, d’y croire pleinement. Cette foi profonde en l’amour et dans le bonheur du couple est à l’origine de mon expérience d’une vie de couple heureuse».
2. S’entendre au départ sur ce que l’on veut
«Beaucoup de gens tombent en amour, mais oublient de s’entendre sur ce qu’ils veulent, remarque Colette Portelance. Or, il convient de vérifier rapidement si les choses importantes pour soi le sont aussi pour l’autre. Afin de ne pas s’embarquer aveuglément, sans savoir où l’on va.»
Autrement dit: oser exprimer ses désirs, ses besoins, ses envies, sans redouter d’être jugé. Et cela, avant d’être trop attaché pour prévenir de douloureuses blessures.
3. S’engager profondément
Le grand mot est lâché: l’engagement. «Tous les couples heureux sont engagés», martèle Colette Portelance. Mieux: ils ont choisi d’être attachés. Ils se sont fait l’un à l’autre la promesse de rester là dans les obstacles. Une promesse de fidélité. Et une promesse d’investissement: cette de
toujours cultiver le sentiment amoureux.
4. Accepter l’autre tel qu’il est
«Impossible de s’engager envers l’autre si on n’a pas appris à s’accepter soi-même Pour Colette Portelance, c’est l’un des principes
fondamentaux de la vie à deux: exister dans la relation sans avoir peur de s’y perdre. Corollaire: ne pas chercher à changer l’autre, mais, au contraire, tirer parti de nos différences. Rien n’empêche chacun des partenaires de se transformer lentement, progressivement, de l’intérieur.
«D’être prêt à travailler des choses par amour de soi, de l’autre et de la relation. Tout en gardant en tête que la relation amoureuse est une source de renouvellement pour soi-même.» Le partenaire idéal devrait ainsi nous permettre de grandir, d’avancer, d’évoluer.
5. Communiquer et ne pas jouer à la cachette
«Refouler le négatif, l’ennui, les malaises, entraîne du ressentiment et le ressentiment anesthésie totalement l’amour. À l’inverse, une fois les non-dits levés, l’amour est là, en dessous, qui couve. Sinon, c’est qu’il n’y a pas, ou plus, d’amour.» Pour Colette Portelance, mieux vaut toujours se dire
la vérité, même si elle fait mal. Mais sans méchanceté. Notamment dans le cas d’une attirance pour un autre homme, une autre femme. «Jouer à la cachette, c’est ne plus investir dans le couple, mais à l’extérieur de celui-ci. Et quand l’investissement change de bord, le fossé se creuse.
L’investissement doit rester dans le couple.»
6. Croire en l’importance des petites choses
«En réalité, toute la vie humaine est fondée sur ces petites choses qui, d’abord, blessent à notre insu et qui finissent par créer une douleur que le détail suivant pénètre vigoureusement. Il en est de même des petites choses qui guérissent, de ces regards reconnaissants, de ces mots qui
gratifient, de ces gestes d’amour qui habillent le cœur.» C’est cela, l’investissement, jour après jour. À l’image de la rose du Petit Prince: «C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose qui fait ma rose si importante.»
7. Ne pas redouter les conflits
«Les conflits sont inévitables. Les amoureux doivent savoir que leur relation ne sera pas épargné et se préparer à composer avec les émotions désagréables qu’ils suscitent. Ils pourront ainsi les aborder pour construire leur amour, plutôt que comme des ravageurs d’harmonie.» En fait, les
difficultés dans le couple sont déjà, en soi, façonnées par notre histoire personnelle. Et le couple stimule, réveille nos conflits intérieurs. Si l’on en croit Colette Portelance, les discordes favorisent le travail sur soi et contribuent ainsi à faire grandir et avancer le couple. Les conflits sont des
«facteurs de remise en question, de renouvellement, de découverte et d’amour de soi».
8. Rechercher de l’aide professionnelle lorsque nécessaire
Psychothérapeute, psychologue, sexologue… «Il faut démystifier l’aide relationnelle, insiste Colette Portelance. Celle-ci ne doit pas être taboue, mais, au contraire, une ressource normale. De la même façon que l’on fait appel au médecin lorsque l’on est malade.» Décider de s’occuper du
problème… et le voilà déjà à moitié réglé.
9. S’épanouir dans sa sexualité
Trop de problèmes de couple sont liés à la sexualité, constate Colette Portelance. Et cela, bien souvent parce que l’un se croit «meilleur» et considère l’autre comme «anormal». La sexualité est alors assimilée pour le partenaire à un sentiment de culpabilité, à la peur de ne pas être à la
hauteur. «Il convient d’apprendre à composer avec les différences, sinon le danger est grand d’associer la sexualité à du négatif.» Ajuster nos désirs, accepter et conjuguer nos différences, tant sur le plan des rythmes que du moment… là encore, on ne dira jamais assez l’importance de se
parler et de communiquer.
10. Vivre sa spiritualité
«Les couples heureux vivent une certaine foi, sans pour autant nécessairement croire en une religion. Il ne faut pas oublier la dimension invisible que nous portons en chacun de nous.» Pour faire sourdre nos forces spirituelles intérieures, Colette Portelance conseille de les concrétiser par
un symbole. Le sien? Une source jaillissante. «Celle-ci me permet de lâcher prise, et d’être, ainsi, plus réceptive à une réponse, à une aide intérieures.» À méditer !
Clairs comme de l’eau de roche les préceptes de Colette Portelance. S’ils n’apportent aucune révélation majeure à nos connaissances des relations humaines, ils ne devraient pas moins faire partie intégrante de notre vie quotidienne. Les lire et les relire, se les remémorer… et pourquoi pas, les afficher sur la porte du réfrigérateur!
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